Les toitures en bardeaux de bois
Le bardeau est une planchette de bois en forme de tuile, utilisée pour couvrir le toit ou une façade. Cette technique est le plus souvent employée dans les régions de montagnes ; elle présente pourtant d’indéniables atouts de durabilité. On choisit pour cet usage des essences de bois qui résistent aux intempéries et à l’humidité : mélèze, chêne, châtaignier, cèdre rouge, pin douglas… Les planchettes sont ensuite clouées ou agrafées sur le support continu et disposées en trois ou quatre rangées. Totalement écologique, cette toiture présente une durée de vie supérieure à celle des toitures en ardoise.
Isoler par l’extérieur
Très fréquente dans les habitations françaises, l’isolation par l’intérieur est bien loin d’être sans faille… Pour éviter les ponts thermiques, sources d’humidité et de moisissures, l’isolation par l’extérieur se révèle très efficace. Elle génère de l’inertie, qui permettra à la maison de conserver la chaleur en hiver ou, au contraire, la fraîcheur durant la saison chaude. Sans cette inertie, la température est instable et varie dès que vous ouvrez la fenêtre ! Un inconfort certain, qui fait en outre grimper les besoins énergétiques pour chauffer les pièces.
Éviter les fenêtres inclinées au sud
L’exposition au sud est assurément la plus ensoleillée tout au long de l’année. Pour éviter la surchauffe, il est recommandé de ne pas incliner excessivement les fenêtres orientées au sud. Le problème se pose particulièrement pour les fenêtres de toit : avec un angle de 25°, c’est 100 % du rayonnement solaire qui pénètre dans la pièce, contre seulement 50 % pour un angle à 45°. Cet afflux de chaleur peut être extrêmement pénible en été et susciter le recours à un ventilateur, voire à la climatisation. Mieux vaut prévenir que gaspiller !
Choisir la pompe à chaleur
Le sol, l’eau et l’air qui nous entourent regorgent d’énergie. La pompe à chaleur permet de recueillir cette énergie dans le sol, les nappes phréatiques ou l’air, afin de la redistribuer ensuite dans la maison. Cet équipement permet d’économiser les énergies fossiles, tout en limitant les gaz à effet de serre. Il existe différents types de systèmes, principalement répartis en deux catégories : pompes géothermiques et aérothermiques. Ce mode de chauffage écologique donne accès à un crédit d’impôt de 50 % des dépenses d’équipements TTC.
Adopter le chauffage au bois
Le choix du chauffage est épineux : efficacité, coût, respect de l’environnement… Le chauffage au bois est une solution intelligente et performante. Les chaudières actuelles sont généralement automatiques et programmables, ils présentent une excellente autonomie (jusqu’à plusieurs mois) et peuvent assurer le chauffage de la maison. Pour l’alimentation de ces appareils, on utilise les pellets ou granulés de bois, fabriqués à partir de copeaux ou sciure de bois compressés : un carburant totalement écologique et économique (de 180 à 300 euros la tonne, ce qui représente 4 700 à 5 200 kWh). De plus, cet équipement donne accès au crédit d’impôt, mais cette aide sera ciblée, dans les années à venir, sur les appareils les plus performants en termes d’émissions de particules.
User de la pâte à papier
La pâte à papier traditionnelle offre de très bons résultats en application murale. Esthétique, protectrice, elle est totalement écologique, étant composée de carbonate de calcium, cellulose, eau et fongicides spécialement choisis pour leur non-toxicité. On peut appliquer cette pâte sur tous les supports intérieurs de la maison : briques, carreaux, mortier, plaques de plâtre… Elle permet de réaliser des effets décoratifs, masquer les éventuelles imperfections d’un mur, tout en le laissant respirer.
Installer un interrupteur automatique de champs (IAC)
Les IAC ont pour fonction de suspendre l’ensemble d’un circuit à 220 V quand aucun point de ce circuit n’est en fonctionnement. Un voltage minimal de surveillance de 9,5 V est conservé. Dès qu’un appareil est mis en marche, le courant est immédiatement rétabli. Économe en énergie, ce système permet également de protéger des champs électriques et électromagnétiques superflus. Il convient de concevoir l’installation électrique de manière à séparer les circuits renvoyant aux chambres et ceux renvoyant aux pièces à vivre telles que la cuisine ou le salon. On peut alors disposer l’IAC sur l’un ou l’autre circuit.