Au jardin
Les antipucerons naturels
Les insecticides destinés à traiter les pucerons sont souvent chers et peuvent être toxiques. Il est possible de les remplacer avantageusement par des produits naturels. Ainsi, il suffit de laisser macérer des orties dans de l’eau durant 8 jours et d’utiliser en pulvérisation cette décoction sur les plantes attaquées pour voir disparaître les parasites. Du marc de café déposé au pied des plants éloignera efficacement les pucerons. Il est également possible d’avoir recours à des alliées porte-bonheur, les coccinelles, qui se nourrissent de pucerons et en débarrassent les plantations. Il est facile de se procurer des larves, à un prix modique, dans la plupart des jardineries ou par correspondance.
Les antilimaces
La nature nous offre de nombreux alliés pour venir à bout des limaces qui détruisent allègrement toutes les plantations. Pour les faire fuir, il suffit d’étaler au pied des plants, sur 5 cm environ, de la sciure, des coquilles d’œufs écrasées ou des cendres. Elles ne franchiront pas cette « barrière » symbolique ! Quelques gousses d’ail, un tapis de feuilles de chêne, d’aiguilles de pin ou de thym agissent également comme répulsifs sur les limaces et les escargots. Des solutions efficaces et peu coûteuses !
L’atout compost
Chaque année, 80 kg de détritus verts sont jetés par personne. Or, ces détritus pourraient être transformés en compost et permettraient d’enrichir 10 m² de culture ! Fabriquer son propre compost est simple : il s’agit seulement de prévoir un espace à cet effet dans son jardin. Disposez une première couche de terre puis ajoutez-y les épluchures de fruits et légumes, feuilles de végétaux, fumier, papiers journal, mouchoirs en papier, coquilles d’œufs, sachets de thé ou marc de café. Attention, éviter les pelures d’agrumes. Il ne reste plus qu’à arroser et à retourner régulièrement ces éléments. Après six mois, vous obtiendrez un excellent compost qu’il vous suffira d’épandre sur vos cultures pour les enrichir naturellement !
Des engrais naturels
Pas besoin de dépenser plus pour avoir la main verte ! Les plantes d’appartement ou d’extérieur peuvent bénéficier de l’apport en minéraux, contenus dans les eaux de cuisson des légumes, des pommes de terre ou des œufs durs. N’hésitez pas à arroser vos plantes avec cet engrais naturel. De même, vous pouvez conserver le marc de café, les sachets de thé déjà infusés, mais aussi les coquilles d’œufs concassées pour les mélanger à la terre. Là encore, cela dopera vos plantations. Enfin, les feuilles mortes finement broyées permettront de donner à votre terreau un peu plus d’acidité et viendront très naturellement l’enrichir.
Recueillir l’eau de pluie
L’eau est essentielle au quotidien. Douches, repas, tâches ménagères : nos besoins exigent en moyenne 150 000 l d’eau par an et par personne, en France. Pour y faire face tout en consommant malin, pourquoi ne pas utiliser l’eau de pluie ? La fréquence des averses est, certes, variable selon les régions mais on estime à 800 l/m² le volume de pluie tombant chaque année sur le territoire, dont 600 sont récupérables. Cette eau peut être employée pour l’arrosage du jardin, le lavage des sols et des véhicules, éventuellement les toilettes. On la récupère à partir du toit, pour la stocker dans une cuve enterrée ou pas. Un arrêté relatif à l’utilisation de l’eau de pluie récupérée a été publié en août 2008. Pas autorisé en France par la DDASS.
Soigner sa pelouse
Quand la superficie de la pelouse le permet, il est toujours souhaitable de privilégier une tondeuse manuelle non polluante à une tondeuse électrique. En plus d’un exercice physique très salutaire, vous réaliserez dans la durée une économie d’énergie appréciable ! N’hésitez pas à laisser votre gazon pousser un peu entre deux tontes ; un gazon un peu haut renforce ses racines, ce qui le rend nettement plus résistant à la sécheresse. Il nécessite, de ce fait, moins d’arrosage et donc moins d’eau. Il est également moins vulnérable aux invasions d’insectes et à la présence de mauvaises herbes.
Adopter le paillage
Il est possible d’améliorer la production de son potager de manière efficace, naturelle et économique en le recouvrant d’un paillage. Il suffit de couvrir le sol sur 5 à 10 cm d’épaisseur d’un mélange de différents matériaux : tonte de gazon et de végétaux broyés et séchés, paille, écorces de pin, fibres de bois, de journaux ou de cartons. Cette protection permet de maintenir l’humidité du sol et donc de limiter les arrosages, d’accumuler et de retenir la chaleur et de protéger les racines des écarts de température. Elle améliore la structure du sol et lui apporte tous les éléments nutritifs dont il a besoin, sans la moindre adjonction de produits chimiques.